Le Nu 1991
C’est le nu comme genre pictural qui « lit d’un œil », « se repose », « rêve »…comme une mise à distance supplémentaire.
Le nu prend des libertés avec la perspective, les volumes, impose une cohérence qui aboutit à une image valable de la réalité.
Le trait, la couleur se veut sobre, traité avec économie. Le nu « pose » sa masse, son expression, sa présence…les mots intégrés dans la peinture interviennent comme tout autre élément pictural : équilibre, rythme ; mais introduisent également une confrontation entre le verbe et la matière ; ce qui amène le spectateur à une lecture plus complexe. Dans « le nu se repose » s’exprime une forte ambiguïté entre le titre et le rendu plastique. Au contraire du repos, le nu parait vouloir courir…