Couple 1995 1996 1997
La série couple se divise en 2 thèmes –couple en marche-couple devant la vitrine ; elle met en évidence un enchevêtrement de tissus-osseux, musculaires, textiles, etc… de forme multiples, de matières, d’objets ; rapports d’éléments perçu ou non, l’ensemble cherche à aboutir à une image valable de la réalité…
Cette série à été exposée sous le titre « CORPS ET GRAPHIE » en 1999 au Centre Culturel de L’Agora De BOULAZAC à PERIGUEUX..
Exposition proposée en hommage à Jean- Max BRUA, par l’association Imagène dans le cadre de l’arthotèque en périgord.
Martine CHEVAL, présidente d’Imagène a voulu mettre en mots les images et formes que lui suggéraient les toiles, tentant d’en exprimer la dimension poétique.
Dans son manteau de demi-saison
il emporte ses rêves et ses combats
le corps de la femme aimée
imprimé en sa chair
des fleurs aussi
-marche polychrome superposée à sa vie multiple
toute en éclats d’incidences
sur un monde à recomposer.
le poing levé,
.il s’en est allé
A Jean-Max Brua
Là,
ton sur ton
soutenu
au creux
d’une douceur étale
en MARCHE
sous la blancheur des fronts
que caresse
de leur présence
indéniablement-
Le CHARME
Plus tard
En leur séduction,
Dans l’état des corps défait
-et absents de fait-
se penchent
sur l’image indigo d’une émotion
les visages avec, auprès,
le ravissement :
Quelques pétales figurées.
Effets
a’aperçus et
a’éclairages
sur ceux des gestes
qui dénoncent
la contemplation d’une devanture
et la détournent
conjointement
sans plus de contour
a corps perdus et diffus.
Scan0007.Jpg
La position des corps
en postures d’attention,
et d’attente, l’autre,
donne cependant
de par les courbes entrecroisées
une idée d’intimité
dans les parties mêlées
qui confondent
tissus, fibres et formes
les unissant
a l’endroit de cette coïncidence
qu’est la vitrine alors.
JUXTAPOSITION
JUSTE APPOSITION
JUSTE AU CORPS
Regard de COUPLE
Extraits de soi
Gommage en pourpre de l’espace
Approche à fleur de peau
Réflexions
Duelle empreinte
Défi à l’éphémère
Affleurement des fards amarante
Nuancier d’effusions
Sens figuré de l’apparence
Lueurs empruntées à l’éblouissement
Anamorphose
Visages inscrits dans leur altérité
Impression d’évidence
Tête à tête singulier
Reflets dune attirance
Inflexion des corps
Non-lieu hors l’encadré
Enjeu d’étrangeté.
CHIASMES
Déjouer l’écart
En faire une œuvre d’art !
Quand, inscrit à l’entour des choses,
Le REGARD
Devient surgissement de l’apparence
DANS LA mise A Jour ?-
L’un à l’autre
A distances confondues
Sue l’écran désigné
D’une
VITRINE
Ce fut un regard en appui
Sur presque rien
une pause cOmme une infinitude
un espace en oUverture
sur un désir qui s’imPose
dans L’indifférence
de tout cE qui
EN serait une raison d’être,
et coMme on le fait dans une certitude
ils avAncent, déplaçant un instant
les repèRes du monde pour les amener
enfin à Composer
L’ Histoire
A jamais rEtenue
Du sens qu’ils ont donné au hasard
les
sur du
Lignes corps.
La vitre-miroir
Conçue
Comme COPULE
Entre
Le COUPLE
ET
SOI
Echappé au regard de l’autre
Dans l’instantané
De leur image déformée.
Sous-jacents à l’étreinte
D’une balade amoureuse,
Mots et baisers, sans halte,
Font corps au mouvement
De la marche
Déclinant les variations
De leur attrait affiché.
Un pas de deux
Avec, dans l’effacement des visages,
Un baiser
Comme murmuré
L’abord d’une confidence
Effleurée de la main
Elle infléchit les corps en-dedans
Laissant leurs contours
Au sens de la marche
Qu’un trait de lumière
Investit
Dans le silence de la toile
Sont-ce d’un mouvement d’amour
-comme d’un instant de chorégraphie
les entrelacs de corps qui,
tendus au désir d’éternité,
croisent l’image de leur inclination
et s’y arrêtent ?
A moins que, s
Quelque penchant pour les mots n
S’en saisisse et imagine o
Dans les figures enchevêtrées s
E i
N a
O n
B i
L l
I c
S n
Et les I
un tango IN forme!
Jusqu’à la révérence.