Le Giron de Marie 2010
…au premier regard une tâche lumineuse de tons clairs-blancs -bleus et rouges, où se mettent en évidence des traînées organiques, des tissus d’ombres de mots ; progressivement les formes montent, le dessin se précise et dévoile les ramifications dans les espaces sombres. Le corps apparaît dans sa globalité et invite à l’investir dans son ambivalence…
Dans cet espace circonscrit, le giron, fortement éclairé-lieu caché, fantasmé, sublimé-vient comme sur une toile tendue, aboutir en tumulte-sans retenue, impudique-les organes surchauffés par le désir, par les lanières symboliques-les tissus sensuels- les mots…
« Ces choses » piègent le regard, l’amènent à des « va et vient » opposés »- de la lumière à l’obscure à…
Osmose 2008
…les toiles se présentent avec une certaine ambiguïté, à la fois figuratives et abstraites ; la forme des objets, le dessin, sont presque schématiques -dépouillés ; la palette est réduite, les couleurs peu enclines à briller.
...Diverses masses se confrontent, organiques, symboliques-corps -objets-mots ; ces derniers intimement liés à la matière, la travaillent, se veulent limite du symbolique et…retour au magma premier.
Attirés par cette opposition de signes-sur les murs- les sols- se fondant dans un mouvement inexorable, les corps s’apprêtent à pénétrer dans cette fournaise…à l’intérieur, des membres tronqués-bras- des mains qui saisissent, plongent, retournent dans un fébrile tourbillonnement…des matières étagées sur des rayons, qui attendent que les organes digestifs viennent ponctionner leurs vitales molécules…
-continuum entre le ventre, les viscères et les victuailles contenues dans le chariot. La vitale osmose s’apprête et sublime déjà toute matière-processus d’échange quasiment chimique.
Miséréré ! Miséréré !
La chair est fébrile-impatiente et demande son assouvissement.
Manif 2007
…les corps disloqués, mais volontaires, décidés…les viscères, les muscles, à vif, animés, grouillent de vitalité ; les limites corporelles sont diffuses et s’interpénètrent avec les matières proches.
Cette agitation organique trouve à s’assouvir en ce méat ouvert-la bouche- expression de colère, de souffrance.
Un groupe en osmose parfaite se présente comme une entité cellulaire. Leur intériorité éclate en couleurs vives, lumineuses, et laisse leurs membres -bras-jambes- se perdent dans les parties obscures.
Un graphisme en lanière parcoure la toile, tend à la structurer sur un plan, et lacère par intermittence les corps…des banderoles se déploient, rythment le mouvement ; prennent parfois place devant les visages et deviennent lieu de l’expression…sur deux toiles, le dyptique, des ballons s’envolent comme une libération…comme un espoir…
Vers leau 2006
…trois baigneurs à l’image presque banale paraissent se diriger vers l’eau, masse de bleus sphériques.
Des lettres franchement architecturales structurent le paysage et unissent deux ombres de fortes densités. Comme « pique-nique », l’espace existe sous sa forme abstraite, donnant aux choses, aux corps, une dimension d’apesanteur…
Pique-nique 2006
…une masse humaine d’un tracé serpentin, révèle deux êtres dont les têtes s’encadrent dans des espaces blancs-journaux sans doute.
Le corps est parcouru de détails organiques qui l’animent ; l’enserrant, un bleu foncé met en relief des sphères-balles, des fragments de mots-en clair. L’ensemble est isolé, comme mis sur un piédestal, effet de la couleur orangée. Toile hors temps, presque abstraite…
La porte 2006
Les cloisons de couleurs chaudes, où s’inscrivent des traces verbales, projettent au premier plan la porte et les corps en les agglomérant.
La porte passage d’un espace l’autre, d’un univers à un autre…lieu privé, lieu public…
Un ou des personnages l’ investissent comme objet indispensable, appendice de leur existence, avec obsession ;…le mouvement des personnages est rythmé par les organes, les tissus, mais aussi par la touche posée en banderille.
Un corps, parfois plusieurs-en grappe- en osmose d’où s’échappe une main « collective ».
Des tableaux où s’opposent des espaces souples, mous, organiques est des espaces géométriques, durs…
Square 2003
…dans la série « square » ce mot, ces lettres s’affichent parfois comme titre, comme structure dure tel un objet de ferronnerie ; ou une plastique symbolique s’intégrant, soulignant les formes corporelles. Les couleurs rouges, bleues, vertes, violettes, créent une atmosphère intimiste ; l’ombre telle une gangue enserre les corps embrasés.
Souvent assis, ils sont proches, en osmoses et se fondent les uns dans les autres…une lumière abstraite envahit la toile sans gommer toutefois l’aspect expressif. Malgré les éléments concrets posés- bancs- chaises- arbres- allées- la peinture parait presque abstraite et intemporelle. Les personnages sans retenue se défont, se délitent comme pour satisfaire à la fonction du lieu…
Le Pont 2002
Une construction avec arcades au dessus du fleuve qui coule imperturbable…des hommes représentés dans leurs éléments essentiels…chairs, organes internes, tissus…défilent, stationnent, scrutent, se croisent.
L’ensemble baigné par un ciel bleu fixe, immuable. Un nuage blanc englobe les corps, souligne le mouvement et dans le même temps le fige dans l’éternité.
Le pont, structure simple, solide et ce ciel immuable participent au sentiment d’un passage…passage du temps…ciel-nuage- eau. Ecoulement humain horizontal, vertical, où montent tout en empreinte les générations en prise avec lui…
La route 2001
…confrontation physique et symbolique, idée de cheminement, de choix-de douleurs et de chemin de croix-
Des espaces intérieurs concrètement organiques s’ouvrent sur des structures sans issus, avortés ; des organes serpentins flânent et explorent…et puis des lignes…des traces…
Les lumières, les ombres sont disposées avec équité et rentrent dans les jeux d’une tension générale.
La route, le macadam et ses strates font corps avec le ou les corps qui marchent- sont pétris ensemble-
Le titre sériale prononcé « la route, joue un rôle de médium…et induit des rapports…
La rentrée 2001
…des lambeaux de tissus…tissus textiles…tissus de matières chaires…travaillés comme un radiographie subjective.
Les organes parfois lourdement enveloppés, couverts par des amas de textiles jaunes…jaune comme les murs…le regard est comme suspendu et surprend le procession grégaire, glissant sur un macadam sombre, en forme d’entonnoir, disparaître derrière les fonds…comme digérée…
Renaissance 2000
Un amas de cousins rouges, de tissus bleus- du coerulum à l’outremer foncé…tout autour l’obscurité mange les volumes, met en valeur des flaques et des rais de lumière.
De ce cahot une silhouette se dégage encore imprécise, peu identifiable mais fermement éclairée. L’intérieur de ce corps est agité, en mouvement, en « évolution organique » et tend vers la cohérence ; les formes représentées, sont suggestives et concourent à la lecture de la toile…
Cantate pour plusieurs voix 1998
Tryptique exposé à la Grande-Arche, dans le cadre de Figuration-Critique, sur le thème des ,droits de l’homme.
Ce travail m’a permis de mettre en évidence l’état des corps : écrasés, mutilés ou libres ;
La parole et sa circulation interne , externe :
-Parole étouffée, baillonnée : Parole « bouchée »
-Parole ouverte, libérée : Parole « débouchée »
A propos de la table 1990
Cette série fait suite et poursuit mon précédent travail -couple-qui mettait à jour mes préoccupations touchant le corps pris dans ses différentes dimensions –tissulaires -osseuses-musculaires… »A propos de la table » va faire apparaître ces corps dans leur tissus social, se référant à un côté abstrait du sujet-« les tables de la loi »-« cartes sur table »-« les dessous de table »-etc… le sujet physique étant également représenté dans ses dessous symboliques.
…Une confrontation d’une gamme de verts, de rouge. L’ensemble est puissamment structuré et se présente verticalement. La table est un rectangle ; elle-même prise dans une même figure délimitant la scène. Cet état renforce l’expression d’une tranche de chairs, formés par le torse d’un homme, de son bras replié, un poulet sur sa planche se découpe, une main à gauche qui palpe
…Deux corps assis l’un en face de l’autre…un éclairage violent met à jour une partie des chairs placées en dessous de la table et suggère en profondeur sa constitution. La partie supérieure des corps se fond dans le sombre. La table semble travailler les assis…interpénétration…rapport/chair…
…Une nature morte offerte comme ancrage au regard-un bras dressé—une main couvrant quelques fruits-un nombre-des lettres…-disposés sur un cercle vert…une assiette. De là, le bras en une éllipse claire, souligne les matières et invite à fouiller une partie située dans l’ombre…la tête. La table dans sa verticalité fonctionne comme un présentoir classique et permet cette rencontre inouÏe…matières, symboles…
…D’un cadre rectangulaire stricte, se tiennent des corps pris dans une obscurité violette ; tout autour un vert puissant, lourd. A droite une lumière incisive, laboure et ramène à la surface des banderilles de chairs -des rouges-des blancs-qui s’entrelacent avec les textiles…de ce chaos des bouts de doigts abattent les cartes avec impassabilité…
…Deux rectangles verticaux, la table verte, le fond violet. Deux personnages attablés, nus, traités en rouge, suggèrent des espaces intérieurs. La ligne est souple, la couleur fluide…rien n’accroche…le corps de gauche en oblique, s’impose et s’appuie amplement sur la table ; l’autre, comme avalé par le fond et l’éclat de lumière intense-quelques traits, touches, signalent sa présence…
…autour d’un espace-la table- se répartissent des personnages habillés de tissus bleus foncés. Celle-ci est précisément inscrite en tonalité plus claire. Les visages s’estompent dans les matières environnantes, la scène elle-même délimitée dans un cadre, transgressé dans des fonds verts…une projection lumineuse met à jour différents tissus et les confronte aux éléments du pourtour…
…Une table de forme carrée bleu vert, une ombre portée s’y développe tel un carcan et maintien l’unité d’un groupe de personnages. Elle contraint le regard à un mouvement circulaire et favorise une exploration répétitive, précise de la profondeur des matières ainsi exposées…
…Le coude posé sur un coin de table, l’homme de dos fait face à des personnages en empreinte
-traits-lueurs- dans la matière couleur, d’un fard bleu vert. Est-ce un double…une pure projection…
Le torse en chair rougeâtre, valorisé par un tissus vert, laisse deviner des structures sous-jacentes et soutient une tête prise dans une ombre épaisse. La chaise bleue articule des segments mécaniques et participe au mouvement qui enroule le corps…Les mots digérés par la gangue apparaissent peu…Le chiffre 99 n’est que contre point plastique…
…s’entrelacent, s’interpénètrent trois corps, avec les éléments de la table, des chaises. Et se fondent dans les matières verdâtres du fond.
Sous la table, telle une floraison soudaine, s’exposent sans retenu, sous l’effet d’une rutilante lumière, les chairs les plus profondes -os- muscles-organes-…au dessus, par le dessin, la peinture estompée, les corps se laissent devinés et transgressent par légers débordements la ligne supérieure du cadre…
(pas de photos)
…2 toiles. Dyptique…sur chaque panneau s’affiche un personnage vu en face, en compagnie d’un mannequin de couture. Le duo est d’une réelle présence amenée par un dessin affirmé, précis, malgré sa dilution dans les fonds. Propulsé au premier plan, comme mis sur la table, un amas de chair formé, d’un avant bras- d’un bout d’abdomen-, qui s’impose au regard par ses tonalités de rouge, ses structures, sa densité ; et forme avec la verticale axiale du mannequin, les mots qui interfèrent, et l’oblique des chaises, une nature morte équilibrée ; sur un montant, en surface verticale, un linge est posé comme prévention à d’éventuelles fluidités…
У "Сага о Форсайтах. Шедевр мировой литературы в одном томе"зверя восемь ног, и копыта его "Как читать церкви. Интенсивный курс"алмазы.
Тамошние черти "Русский язык. 40 типовых вариантов экзаменационных работ для подготовки к ГИА. 9 класс"готовят их для нас "English Vocabulary in Use: Elementary"по особому рецепту.
Амнет старался показаться "Трое в лодке, не считая собаки"скромным.
Неутешительное предположение, заметил "Мизерере"Джей.
Внезапно из парка выкатился, "Разделенные океаном"словно ленивый паук из логовища, танк "100 великих картин"Т-62.
Это никоим образом не "Даосские секреты любви для женщин"ограничит твоего права просить "Китай, который потряс мир"меня о чем угодно, но только предотвратит возможные катастрофические последствия.
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Теперь так, взрыв произошел в разгар рабочего дня.
Couple 1995 1996 1997
La série couple se divise en 2 thèmes –couple en marche-couple devant la vitrine ; elle met en évidence un enchevêtrement de tissus-osseux, musculaires, textiles, etc… de forme multiples, de matières, d’objets ; rapports d’éléments perçu ou non, l’ensemble cherche à aboutir à une image valable de la réalité…
Cette série à été exposée sous le titre « CORPS ET GRAPHIE » en 1999 au Centre Culturel de L’Agora De BOULAZAC à PERIGUEUX..
Exposition proposée en hommage à Jean- Max BRUA, par l’association Imagène dans le cadre de l’arthotèque en périgord.
Martine CHEVAL, présidente d’Imagène a voulu mettre en mots les images et formes que lui suggéraient les toiles, tentant d’en exprimer la dimension poétique.
Dans son manteau de demi-saison
il emporte ses rêves et ses combats
le corps de la femme aimée
imprimé en sa chair
des fleurs aussi
-marche polychrome superposée à sa vie multiple
toute en éclats d’incidences
sur un monde à recomposer.
le poing levé,
.il s’en est allé
A Jean-Max Brua
Là,
ton sur ton
soutenu
au creux
d’une douceur étale
en MARCHE
sous la blancheur des fronts
que caresse
de leur présence
indéniablement-
Le CHARME
Plus tard
En leur séduction,
Dans l’état des corps défait
-et absents de fait-
se penchent
sur l’image indigo d’une émotion
les visages avec, auprès,
le ravissement :
Quelques pétales figurées.
Effets
a’aperçus et
a’éclairages
sur ceux des gestes
qui dénoncent
la contemplation d’une devanture
et la détournent
conjointement
sans plus de contour
a corps perdus et diffus.
Scan0007.Jpg
La position des corps
en postures d’attention,
et d’attente, l’autre,
donne cependant
de par les courbes entrecroisées
une idée d’intimité
dans les parties mêlées
qui confondent
tissus, fibres et formes
les unissant
a l’endroit de cette coïncidence
qu’est la vitrine alors.
JUXTAPOSITION
JUSTE APPOSITION
JUSTE AU CORPS
Regard de COUPLE
Extraits de soi
Gommage en pourpre de l’espace
Approche à fleur de peau
Réflexions
Duelle empreinte
Défi à l’éphémère
Affleurement des fards amarante
Nuancier d’effusions
Sens figuré de l’apparence
Lueurs empruntées à l’éblouissement
Anamorphose
Visages inscrits dans leur altérité
Impression d’évidence
Tête à tête singulier
Reflets dune attirance
Inflexion des corps
Non-lieu hors l’encadré
Enjeu d’étrangeté.
CHIASMES
Déjouer l’écart
En faire une œuvre d’art !
Quand, inscrit à l’entour des choses,
Le REGARD
Devient surgissement de l’apparence
DANS LA mise A Jour ?-
L’un à l’autre
A distances confondues
Sue l’écran désigné
D’une
VITRINE
Ce fut un regard en appui
Sur presque rien
une pause cOmme une infinitude
un espace en oUverture
sur un désir qui s’imPose
dans L’indifférence
de tout cE qui
EN serait une raison d’être,
et coMme on le fait dans une certitude
ils avAncent, déplaçant un instant
les repèRes du monde pour les amener
enfin à Composer
L’ Histoire
A jamais rEtenue
Du sens qu’ils ont donné au hasard
les
sur du
Lignes corps.
La vitre-miroir
Conçue
Comme COPULE
Entre
Le COUPLE
ET
SOI
Echappé au regard de l’autre
Dans l’instantané
De leur image déformée.
Sous-jacents à l’étreinte
D’une balade amoureuse,
Mots et baisers, sans halte,
Font corps au mouvement
De la marche
Déclinant les variations
De leur attrait affiché.
Un pas de deux
Avec, dans l’effacement des visages,
Un baiser
Comme murmuré
L’abord d’une confidence
Effleurée de la main
Elle infléchit les corps en-dedans
Laissant leurs contours
Au sens de la marche
Qu’un trait de lumière
Investit
Dans le silence de la toile
Sont-ce d’un mouvement d’amour
-comme d’un instant de chorégraphie
les entrelacs de corps qui,
tendus au désir d’éternité,
croisent l’image de leur inclination
et s’y arrêtent ?
A moins que, s
Quelque penchant pour les mots n
S’en saisisse et imagine o
Dans les figures enchevêtrées s
E i
N a
O n
B i
L l
I c
S n
Et les I
un tango IN forme!
Jusqu’à la révérence.
Bout de Ville 1994
A la fois mouvements, bruits, couleurs, sidération, ces bouts de ville surprennent les corps et les objets de la rue, les contraignent à dialoguer, à expérimenter leurs singulières prosmicuité.
…souplesse, vitalité des corps ; tôles, pierres, verres, tissus, macadam…
Ambiguïté du mouvement figé et pourtant poursuivi par le trait derrière « les choses ».
Ambiguïté de l’image. Suite à une perspective réduite, montrant sur un seul plan différent espace vus et non vus
Sans titre 1993
Des robes et des costumes pour mariés son t exposés en vitrine. Les mannequins femmes développent un maintient souple, élégant. Dans une main, chacune tient un bouquet.
Les mannequins hommes sont « sans » tête, la cravate bien droite, et les vêtements présentés avec vitalité.
Le dessin, la peinture, sont traités avec soin. La ligne souvent précise, incisive, se poursuit au-delà du visible et travaille dans le sombre.
Au premier plan dans l’ombre, des jambes, des mains ; un chien en arrêt résiste à la laisse…
Au Jardin Perdoux 1992
…Une grappe de jeunes enfants encore collés les un s aux autres, ensommeillés, comme surpris d’être là…
Ils baignent à l’ombre d’une eau contenue dans une poche plus ou moins circulaire. Elle est bordée de végétaux verts en forme d’épis ; des volumes rouges tels des chairs soulignent la forme ; sur l’eau des nénuphars en fleurs où nagent tout autour quelques poissons rouges. Sur une passerelle deux personnages scrutent avec attention la scène…
…Les lignes verticales, horizontales, les obliques structurent fermement la toile. Les espaces colorés sont distribués avec soucis d’équilibre.
…l’animation ludique des enfants, par la souplesse des corps, le mouvement. Et la rigidité du personnage de droite, souligne l’antagonisme nécessaire-le naturel, la règle, la loi…
Un bassin bleu avec son jet d’eau central le regard s’exhibe tel un méat utérin. A la suite l’œil découvre une végétation luxuriante, parfois exotique qui associe le voyage…des corps nus, plus ou moins défaits, las, se dégagent progressivement d’une matière rougeâtre ou d’une ombre profonde. En retrait, sur la route peut-être, en opposition deux marcheurs se déplacent à vive allure.
Un ballon bleu présent sur les deux autres toiles s’expose…
Un Paysage 1991
…Une main dont le bras se perd dans l’ombre, manipule le loquet d’un portail de fer rouge ; la grille en final torsadé se découpe sur le dos de l’homme, lecteur d’un journal, pris dans la masse des blancs.
Les bleus encorbellent le personnage et nous conduisent vers des ouvertures obscures où se révèlent des corps…
…des structures spécifiques organisent l’espace. En haut des cubes…des maisons, des toits-fenêtre-. Dans la partie inférieure, des matériaux…bois briques. Une bande horizontale colorée les sépare. A lq verticale s’élance deux arbres, l’un vert émeraude, sculptural, l’autre, jaune, agité par la force du vent.
Des corps en prise avec la matière, construisent…
…comme, paysage n°2, le tableau traduit un travail dont l’idée première est d’amener une confrontation de structures d’espaces colorées fermement délimités.
…le dessin par son trait diversement orienté, entraîne le regard et participe à cette impression de mouvement…
…ses masses colorées, complémentaires, froides et chaudes-des outremers-des rouges-violets… Au premier plan en bleu coeruléum, des volumes s’amoncellent et aboutissent en formes humanoïdes.
Au dessus du pont vert olive, transverse, où sont pris dans la masse colorée deux corps-l’un en arrêt observe, l’autre marche vers l’hors toile…
La Rue 1991
La rue active, bruyante. Se côtoient, se juxtaposent diverses activités…les personnages surpris dans leurs gesticulations. La perspective est réduite, verticalise l’image. Chaque élément du tableau, joue un rôle, oriente le regard piégé. L’imagination est conduite ainsi derrière les murs…la toile…
Le Nu 1991
C’est le nu comme genre pictural qui « lit d’un œil », « se repose », « rêve »…comme une mise à distance supplémentaire.
Le nu prend des libertés avec la perspective, les volumes, impose une cohérence qui aboutit à une image valable de la réalité.
Le trait, la couleur se veut sobre, traité avec économie. Le nu « pose » sa masse, son expression, sa présence…les mots intégrés dans la peinture interviennent comme tout autre élément pictural : équilibre, rythme ; mais introduisent également une confrontation entre le verbe et la matière ; ce qui amène le spectateur à une lecture plus complexe. Dans « le nu se repose » s’exprime une forte ambiguïté entre le titre et le rendu plastique. Au contraire du repos, le nu parait vouloir courir…
La Plage 1990
Le traitement du sable identique à celui de l’eau. Touche pareille, monotone. Les couleurs soutenues, chaudes, froides… L’expression des visages est neutre, atone. Le journal déployé s’interpose entre les deux personnage…le repas est pris à part l’autre… chacun joue sa partition sociale. Le nageur nage, le joueur de balle joue-le lecteur lit-mis l’ensemble traduit un fort sentiment d’absence, de solitude…
Sans titre 1990
En façade, des ,affiches culturelles, un cinéma sans doute. Au centre un espace sombre où s’agite comme un magma des formes indistinctes ; et après un temps de gestation finit par accoucher de corps, d’esprits nus, libres…
Les angles, les verticales représentes les normes. Un couple paraît arrêté par l’une d’entre elle…
Un pont rouge et son ombre violette partagent horizontalement tableau. Sur ce dernier défilent des êtres nus en leur manière grégaire.Les couleurs se distribuent en tonalités opposées, rouges-blanc-jaunes-violettes, et induisent des profondeurs réduites…
Du 1er plan, un homme nu s’avance, s’extraie progressivement des fards et esquisse, par le geste, un bonjour libérateur…
Le jaune nuancé envahit la toile, unit dans une même verticale les différents plans. Les trouées bleues scandent l’espace. La diagonale d’une forte rampe met mal à l’aise la composition. Des personnages, des arbres la jalonnent ; et par la posture des gestes et le mouvement, accrochent, ancrent le regard dans la surface… La toile est le lieu d’une tension entre des forces contradictoires…
Entre deux bandes vertes émeraudes marchent sur un traçé rectiligne, des personnages comme sur un fil, ils sont nus ; un mur blanc crème accentue la perception des corps. Deux arbres aux membres torturés surgissent du vert, tels des mains, et agitent des filaments rouges au bout de leurs moignons.
La ramure engrillage les marcheurs et le regard. Peut-être une mise à l’écart, la conséquence d’une faute…Les ombres profondes rampent sur le sol et entravent les pas…
Le couvreur 1990
D’entre ces prismes imparfaits un arbre de couleur verdâtre exhibe ses branches noueuses et imprime un mouvement
Sur le haut des toits, l’ouvrier en tenue bleu, ajuste un pan de toiture outremer.
D rotatif telle une roulette. Il parait central au jeu et distribue les points de vu.
De ces volumes plus ou moins aplatis nous prenons conscience des espaces intérieurs, in times. Des espaces publics ; de la prosmicuité des corps et des choses…
L'émondeur
Un arbre jaune de forme humanoïde, en rythme électrique, dresse ses moignons écartelés. En son centre, comme un combat titanesque, se tient l’émondeur en exacte réplique, le corps en extension-bras, jambes, tête…celle-ci levée vers le ciel. A gauche, un autre arbre où se tient de dos un autre homme, habillé de bleu, ramassé sur lui-même, calme. Au bas, tout autour, un groupe d’hommes, de femmes en liesse. L’un tient 2 ballons, un autre applaudit. Les regards sont attentifs. Assiste-t-on à un spectacle ?
Sans titre 1991
Une maison au toit quelconque. Une fenêtre ouverte sur un espace intérieur, qui se découvre lieu central de la peinture. L’orange des murs est incrusté de motifs d’oiseaux. Un personnage présent soulève à bout de bras une cage, à l’intérieur de laquelle se tient un volatile. Pure illusion !… elle n’enserre qu’un dessin mural.
Une rambarde bleue claire circonscrit l’espace et impulse un mouvement circulaire. La haie verte au premier plan, de forte pente emplifie sa vitesse. Le paysage à droite, par son trait oblique, ses tons automnales, s’empare du regard, le conduit au ,point scénique l’aligne sur un même plan.
L’oiseau sur la rampe, accroché sur son assiette souligne le rapport réalité/illusion…
Un Paysage 1990
des verts rutilants du sombre au clair, impulsent un puissant mouvement d’ensemble, souligné par trois personnages en osmose avec de la matière rouge.
…des bleus fonçés, des espaces verticaux animent des points de dissonances…
Le Marché 1991
un amas de tissus en bandes jaunes-bleus-rouges, plus ou moins parallèles…habillés de même tons, des corps au premier plan se concentrent, agitent fébrilement des mains qui fouillent-froissent-caressent. –D’une même fenêtre un corps dissimulé laisse apparaître une main
Une guirlande de parasols colorés se déploie, et laisse crouler des bannières de tissus. Pris dans les draperies comme en une masse, suggèrent d’autres espace
Au premier plan à droite, deux personnages dont l’un assis, palpent des tissus-vêtements sur des cintres ;ensardinés-et fondus dans la masse textile
comme par débordement, surplus, têtes et mains s’en échappent.
…Des mannequins à gauche pris de vitalité s’animent, s’imposent dans un groupe humain qui se dépêche vers le mur…